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Les revers des Verts aux élections européennes soulèvent des inquiétudes sur le Green Deal

11 juin 2024
Par le CST
Les revers des Verts aux élections européennes soulèvent des inquiétudes sur le Green Deal

En période de volatilité, le leadership des entreprises en matière de développement durable guide la législation et gère avec succès les risques internes et externes. La rentabilité durable, l'État de droit, la coopération entre les entreprises, la société civile et les gouvernements sont les meilleurs atouts pour répondre aux préoccupations du public concernant l'avenir de l'Europe. Les récentes élections au Parlement européen ont suscité une grande attention, les résultats provisoires indiquant des pertes significatives pour les partis verts. Le Guardian rapporte que ces revers ont suscité des craintes quant à l'avenir des ambitions climatiques du continent. Les projections placent les Verts de la quatrième à la sixième place, avec 53 sièges, dans un contexte de glissement vers la droite.

Les revers des Verts aux élections européennes soulèvent des inquiétudes sur le Green Deal

En Allemagne, traditionnellement un bastion des Verts, la part de voix du parti a presque diminué de moitié depuis les élections de 2019, chutant de 8,5 points de pourcentage pour atteindre 12%. De même, en France, où l'extrême droite est en tête et où le président Emmanuel Macron a appelé à la mobilisation. élections anticipéesLe soutien aux Verts a également diminué dans les mêmes proportions. Malgré ces pertes, les Verts ont remporté des victoires plus modestes dans d'autres pays. Au Danemark, ils ont gagné un siège supplémentaire, portant leur total à trois, et en Suède, ils ont conservé leurs trois sièges. En outre, une coalition Verts-Gauche a battu de justesse l'extrême-droite aux Pays-Bas.

Bas Eickhout, l'un des principaux candidats du parti vert, reste optimiste malgré les résultats prévus. Il s'est engagé à plaider en faveur d'un Green Deal accéléré. Les élections de 2019 ont connu une performance inhabituellement forte de la part des Verts, sous l'impulsion des manifestations étudiantes menées par Greta Thunberg, qui ont mis le changement climatique au premier plan du discours politique. Cependant, les préoccupations actuelles concernant la guerre et l'instabilité économique semblent avoir éclipsé les questions environnementales pour de nombreux électeurs.

Politico souligne que les récentes élections ont été favorables aux partis de centre-droit et d'extrême-droite, tout en étant particulièrement difficiles pour les libéraux et les verts. Les cinq prochaines années sont cruciales pour que l'Europe atteigne ses objectifs climatiques pour 2030, et le Parlement européen nouvellement élu jouera un rôle important dans l'orientation de ces efforts. Certains craignent qu'un Parlement plus sceptique à l'égard du climat n'introduise des failles pour affaiblir les lois existantes sur le climat, notamment l'élimination progressive des nouvelles voitures à moteur à combustion d'ici à 2035.

Reuters note que le Parlement européen négociera avec les pays de l'UE un nouvel objectif juridiquement contraignant de réduction des émissions d'ici à 2040, fixant le cap des futures politiques de réduction des émissions dans différents secteurs, notamment l'agriculture, l'industrie manufacturière et les transports.

Avant les élections, le Daily Telegraph a rapporté que les partis d'extrême droite en plein essor complotent pour démanteler les lois de l'UE sur la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre. Les politiciens verts ont averti que les forces nationalistes pourraient saper l'objectif de l'Union européenne en matière de zéro carbone pour 2050, tout comme elles ont influencé la politique européenne en matière d'immigration. Philippe Lamberts, coprésident des Verts européens, a exprimé ses inquiétudes quant à l'impact des partis de droite sur la législation verte nouvelle et existante.

Le New York Times a mis en lumière la manière dont le contrecoup climatique a influencé les campagnes électorales en Europe, avertissant qu'un abandon des politiques vertes pourrait avoir des répercussions au niveau mondial. DeSmog a identifié les principales faussetés concernant les réformes vertes dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture qui ont dominé les campagnes électorales. Entre-temps, le Financial Times a examiné comment la première ministre italienne d'extrême droite, Giorgia Meloni, ralentit le déploiement de l'énergie solaire dans le pays.

Alors que les élections du Parlement européen se terminent, l'impact potentiel sur le Green Deal et les initiatives climatiques plus larges reste une préoccupation majeure, avec des implications globales qui dépendent de la direction que prendra la politique climatique européenne dans les années à venir.

 

Le consensus politique favorise les progrès vers la neutralité carbone en Europe

L'Europe a fait des progrès considérables vers la neutralité carbone, en particulier dans le secteur de l'énergie, où le consensus politique a joué un rôle essentiel. La situation géopolitique générale, notamment l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a incité l'Europe à réduire sa dépendance à l'égard du gaz russe. Cette urgence s'est traduite par des initiatives telles que REPowerEU, qui vise à accélérer le déploiement des sources d'énergie renouvelables sur le continent.

Un nombre important 74% d'experts en développement durable interrogé pensent que les efforts de l'UE pour promouvoir l'énergie décarbonée contribueront de manière significative à la réalisation de l'objectif de neutralité climatique de l'Union pour 2050. Cet optimisme s'explique par la solidité du cadre politique et la clarté de l'orientation stratégique induite par les récents événements géopolitiques. Cependant, toutes les politiques relatives à l'écoconception n'ont pas bénéficié du même niveau de soutien politique. L'enquête révèle que 62% des personnes interrogées considèrent que "l'engagement insuffisant des gouvernements des États membres" est le principal obstacle à la transformation du Green Deal en une législation concrète et approuvée.

La prochaine Commission est encouragée à se concentrer sur le comblement des lacunes existantes en encourageant une volonté politique et une coopération plus fortes entre les États membres. Il s'agit notamment de relever les défis dans les domaines moins soutenus du Green Deal et de veiller à ce que les objectifs ambitieux se traduisent par des mesures réalisables et applicables.

Dans l'ensemble, si l'Europe a réalisé des progrès louables dans les secteurs faisant l'objet d'un consensus politique, le chemin vers la neutralité carbone totale nécessite une approche plus cohérente et plus engagée dans tous les domaines politiques. Le succès futur du Green Deal dépendra fortement de la capacité de la prochaine Commission à galvaniser le soutien et à mettre en œuvre des stratégies efficaces pour surmonter les obstacles actuels.

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