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Trois scénarios pour l'avenir du développement durable en 2017

5 janvier 2017
Par le CST
Trois scénarios pour l'avenir du développement durable en 2017

Par Rosalinda Sanquiche, CSE Amérique du Nord

Qu'elle soit bonne ou mauvaise pour le développement durable, l'année 2017 ne se déroulera pas comme d'habitude. Avec l'administration de Donald Trump, l'acceptation croissante de la réalité du changement climatique et la ratification en un temps record de l'accord de Paris issu de la COP21, nous devrons cette année répondre à des questions essentielles : Comment mettre en œuvre des restrictions volontaires sur les émissions de carbone ? Que signifie le "vote pour le changement" de l'électorat américain pour les efforts de durabilité à venir ?

On peut se faire une idée de la situation en 2017 et au-delà en observant la façon dont l'accord de la COP21 est géré. Les résultats de la recherche du CST, en particulier des entreprises de la Silicon Valley (regarder le webinaire gratuit), indiquent qu'une grande partie de la durabilité est motivée par la législation et la conformité. Une grande partie est motivée par la recherche de l'efficacité. Toutes les entreprises doivent continuer à faire des bénéfices alors qu'elles envisagent leurs propres stratégies de développement durable pour atteindre les objectifs de la COP21.

Imaginons donc trois scénarios :

Les États-Unis s'emploient activement à faire échouer la COP21

Donald Trump a à la fois promis de se retirer des engagements américains et déclaré qu'il garderait un "esprit ouvert". Les personnes nommées pourraient démanteler les infrastructures législatives, réglementaires et physiques favorables à la COP21. Le candidat au poste de secrétaire d'État, Rex Tillerson, PDG d'ExxonMobil, a des opinions controversées sur le changement climatique, tout comme le candidat à l'EPA, Scott Pruitt, qui a déclaré préférer l'autorité des États. Le candidat au poste de secrétaire à l'énergie, Rick Perry, ancien gouverneur du Texas, s'est prononcé en faveur de l'abolition du ministère de l'énergie. Ces nominations pourraient détourner les ressources des énergies renouvelables au profit des combustibles fossiles, minimiser la prévention de la pollution et ignorer les autres externalités. Les États-Unis pourraient donner le ton aux dirigeants mondiaux, qu'il s'agisse de politiques ou d'entreprises, en revenant à la mentalité du "moi d'abord". La collaboration est mise de côté au profit du court-termisme, de la concurrence, des industries et de l'économie de l'ère industrielle qui se poursuivent sans relâche.

La COP21 est mise en œuvre au compte-gouttes

Certains aspects de la COP21 sont clairement bénéfiques pour les pays et les entreprises, à court et à long terme. De plus en plus, les actionnaires et les parties prenantes exigent que des mesures soient prises pour lutter contre le changement climatique dans le cadre de la gestion des risques liés aux menaces physiques, à la notation, aux prix, à la réputation, à la production et à la réglementation. (McKinsey&Co, juillet 2015)). Même Goldman Sachs est conscient de la menace que représentent les actifs échoués (Le nouvel ordre pétrolier). Des dirigeants d'entreprise et des responsables politiques tels que Steve Mnuchin, Gary Cohn et Steve Bannon (qui joueront probablement tous un rôle dans l'administration Trump) pourraient fonder leurs décisions sur la protection des bilans des constructeurs automobiles, des fabricants de batteries, des compagnies d'assurance et d'autres entreprises similaires. Que nous soyons globalement incapables ou réticents à adopter une approche systémique, au moins certains aspects de la COP21 seront acceptés pour atteindre des objectifs spécifiques.

La COP21 commence à atteindre ses objectifs !

Au Royaume-Uni et à l'étranger, nombreux sont ceux qui ont été horrifiés par le Brexit et qui ont prédit le pire pour l'économie britannique. Pourtant, l'économie britannique a moins ralenti que prévu et a même progressé. Les résultats des élections américaines pourraient-ils être plus favorables à l'économie mondiale que ne le prévoient les prophètes de malheur ? Les États-Unis et la Chine se sont unis pour faire fonctionner l'accord de Paris, un point d'accord rare et important. Tous deux voudront conserver leur rôle de leader. La Chine, en particulier, conservera sa position dominante parmi les pays en développement, non pas pour être magnanime, mais parce qu'il est dans son intérêt de continuer à améliorer l'efficacité énergétique, à réduire la pollution et à consolider sa position de leader dans la fabrication de technologies durables, pour elle-même et pour le reste du monde.

Quel que soit le résultat de 2017, le rôle du CST dans la formation des praticiens du développement durable contribue à garantir que les stratégies des entreprises sont fondées sur la compréhension de la politique mondiale. Les recherches et les rapports du CST renforcent son engagement en faveur de la pensée systémique dans la formation au développement durable pour les personnes suivantes les dirigeants d'entreprise et les responsables du développement durable dans le monde entier.

Pour cultiver la durabilité au sein de votre organisation, ce qui implique de comprendre le contexte politique mondial fluide, assistez à l'une de nos conférences sur le développement durable. Programmes des praticiens certifiés de la durabilité (CSR) proposés cette année :

Houston, TX, 23-24 février 2017,
- Toronto, Ontario, 27-28 mars 2017
- New York, NY, 25-26 mai 2017

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