Deux semaines de négociations sont enfin terminées et la COP26 a laissé un message clair aux entreprises : il est temps de réévaluer vos stratégies commerciales et votre empreinte carbone si vous voulez récolter des bénéfices monétaires. La stabilité climatique n'est pas viable uniquement en termes politiques. C'est maintenant au tour du monde des affaires de résoudre la crise climatique.
Parmi les décisions prises, quelles sont celles qui auront un impact majeur sur les entreprises ? En voici un résumé.
Le pacte climatique de Glasgow
Près de 200 pays ont signé l'accord, même si l'Inde et la Chine ont modifié le libellé de l'accord en remplaçant "élimination progressive" par "réduction progressive" du charbon. Cet accord a envoyé un message fort aux investisseurs et aux dirigeants : l'impératif de réduction nette à zéro est devenu un principe d'organisation pour les entreprises. Pour la première fois, les entreprises reçoivent le signal que l'ère du charbon touche à sa fin et que les engagements en matière d'émissions nettes zéro vont plus vite que la formation de chaînes d'approvisionnement, de mécanismes de marché ou de modèles de financement.
Article six - Livre des règlements
L'article 6 est essentiel car il régit la manière dont les pays coopèrent pour générer des réductions de gaz à effet de serre moins coûteuses. Après des années de négociations, le livre des règles de l'accord de Paris a été adopté, couvrant la coopération internationale, y compris les marchés du carbone. Cela garantit des règles communes et permet aux parties d'intensifier leur coopération, de mobiliser des financements supplémentaires et l'engagement du secteur privé.
L'alliance financière de Glasgow pour le net zéro
Les institutions financières, représentant un capital de $130 trillions, ont signé l'Alliance financière de Glasgow pour le net zéro, une alliance mondiale de banques, d'assureurs et d'investisseurs. Elles se sont engagées à réaliser les 1 400 milliards de dollars d'investissements nécessaires pour parvenir à l'absence totale d'émissions au cours des trois prochaines décennies. Les entreprises devront adapter leurs modèles économiques et élaborer des plans crédibles pour la transition vers un avenir à faible émission de carbone.
En outre, plus de 30 institutions financières gérant plus de $8,7 trillions d'actifs se sont engagées à éliminer les investissements dans les activités liées à la déforestation, tandis que plus de 30 pays et institutions financières ont signé une déclaration dans laquelle ils s'engagent à cesser tout financement pour le développement des combustibles fossiles à l'étranger et à réorienter les dépenses vers les énergies vertes.
Déclaration de Glasgow sur les voitures et camionnettes à zéro émission
Le secteur des transports représente un cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Plus de 100 gouvernements nationaux, villes, États et grandes entreprises ont signé la déclaration visant à mettre fin à la vente de moteurs à combustion interne d'ici 2035 sur les principaux marchés et d'ici 2040 dans le monde entier. Au moins six grands constructeurs automobiles ont accepté de respecter cet engagement, notamment Ford, Mercedes, Volvo, Mercedes-Benz, BYD (Chine) et Jaguar Land Rover. Il est temps que d'autres grandes entreprises du secteur se joignent à eux.
Conseil international des normes de durabilité (ISSB)
La Fondation IFRS marque une étape importante lors de la COP26, avec l'établissement d'une information unifiée et cohérente à l'échelle mondiale pour les entreprises en matière de développement durable. Les marchés financiers mondiaux disposeront ainsi d'informations de grande qualité sur le climat et d'autres questions liées au développement durable, car la réflexion à long terme est de plus en plus au cœur des décisions des entreprises et des investisseurs.
Les entreprises doivent comprendre que leur avenir est lié à la stabilité du marché. Les entreprises ont déjà annoncé des programmes climatiques plus ambitieux, notamment des objectifs de zéro émission nette. Il est plus que jamais essentiel qu'elles disposent du soutien nécessaire pour atteindre ces objectifs, ainsi que des connaissances et des outils nécessaires pour évaluer avec précision, rendre compte et mettre en œuvre les politiques climatiques.
En tant que prestataire de services de conseil et de formation de premier plan, le CST est spécialisé dans l'optimisation de l'impact social, économique et environnemental. Les services du CST Programme des praticiens certifiés en matière de développement durable (ESG) réunit des chefs d'entreprise et des cadres supérieurs, des responsables des relations avec les investisseurs, des professionnels de l'ESG et des directeurs d'entreprise afin d'examiner les approches et d'établir les meilleures pratiques en vue d'élaborer des plans de transition vers le zéro net. Les formations numériques à venir comprennent Europe 9, 10 et 13 décembre et États-Unis 24, 25 et 28 février.