Nikos Avlonas, président du Centre for Sustainability & Excellence (CSE) North America, et John Friedman, cofondateur du Sustainable Business Network of Washington (SBNOW), discutent de "Green washing vs. Sustainability" dans le prolongement d'une table ronde sur le marketing vert qui s'est tenue en septembre à Washington, D.C. et qui a été couronnée de succès.
Les deux experts discutent de l'écoblanchiment en relation avec le désir des organisations de paraître vertes, les perceptions des gens et les nouvelles demandes de transparence.
Souvent, l'écoblanchiment n'est pas une tentative pure et simple de tromperie, mais découle plutôt du fait que les mesures de l'impact environnemental ne sont pas prises en compte avec la même attention que celle qui est généralement accordée aux mesures plus établies et plus familières des performances de l'entreprise.
L'écoblanchiment, c'est-à-dire le fait de faire des déclarations environnementales exagérées pour s'attirer les faveurs des consommateurs, est l'un des fléaux de la communauté du développement durable. Lorsqu'une entreprise qui a été louée pour ses performances environnementales se révèle être engagée dans des pratiques dangereuses pour l'environnement, elle fournit aux sceptiques le fourrage dont ils ont besoin. Même s'il s'avère que les affirmations sont exagérées (ou impossibles à justifier), la crédibilité est perdue. Pour un modèle d'entreprise fondé sur le paradigme selon lequel la transparence conduit à la crédibilité, à la confiance et, en fin de compte, à un avantage commercial, ces incidents peuvent être dévastateurs.
Où nous trompons-nous parfois ?
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