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Renforcer les capacités des pays du Golfe et du Moyen-Orient : COP28 et la voie de la transformation durable

3 octobre 2023
Par le CST
COP28

Les pays du Golfe et du Moyen-Orient sont confrontés à des défis majeurs tels que la pénurie d'eau, les chaleurs extrêmes, les tensions géopolitiques et la dépendance à l'égard des combustibles fossiles. Pour y faire face, des initiatives telles que la diversification économique, les investissements dans les énergies renouvelables et la coopération régionale sont cruciales. La COP28 offre un immense potentiel pour catalyser les pratiques durables, favoriser la résilience et accélérer la transition vers un avenir plus vert et plus durable dans le Golfe et le Moyen-Orient.

Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les pays du Golfe et du Moyen-Orient ?

Le Pays du Golfe et du Moyen-Orient, en particulier ceux qui se trouvent dans les Conseil de coopération du Golfe (CCG), sont confrontés à plusieurs contradictions majeures dans leurs efforts pour lutter contre le changement climatique et poursuivre la décarbonisation. Pour assurer une transition efficace, il est impératif de recourir à des stratégies innovantes et adaptables qui concilient les intérêts économiques et la nécessité de lutter contre le changement climatique.

Ces pays dépendent fortement des revenus générés par les exportations de pétrole et de gaz, qui constituent une part importante des revenus de leur gouvernement et de leurs recettes d'exportation. L'abandon des combustibles fossiles représente un défi économique considérable, nécessitant l'identification d'autres sources de revenus et de possibilités d'emploi.

En outre, les pays du CCG sont poussés par la communauté internationale à réduire les émissions de carbone et à contribuer aux objectifs climatiques mondiaux, mais ils doivent également assurer l'accès à l'énergie et la stabilité économique de leurs populations en plein essor. Cette situation crée une tension entre la satisfaction des besoins énergétiques nationaux et le respect des engagements internationaux en matière de climat.

Les pays du CCG à revenu élevé, comme les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et le Qatar, se sont fixé des objectifs ambitieux de réduction nette des émissions de carbone, tandis que d'autres producteurs régionaux de pétrole et de gaz, comme l'Iran, l'Irak et la Libye, sont confrontés à des niveaux de revenus plus faibles, à des populations plus nombreuses et à l'instabilité politique et économique, ce qui les empêche d'investir dans des efforts de décarbonisation. Les pays du CCG affirment qu'ils jouent un rôle crucial en tant que producteurs d'énergie à faible coût, à faible émission de carbone et politiquement stables, soutenant que l'augmentation de leur part de marché dans les exportations de pétrole et de gaz est bénéfique à la fois pour le climat et pour les consommateurs.

Toutefois, cette affirmation est en contradiction avec les appels à une réduction rapide de la production et de la consommation mondiales de combustibles fossiles. Le niveau d'investissement requis dans le secteur du pétrole et du gaz fait l'objet d'un débat. Alors que certaines entités comme la Agence internationale de l'énergie (AIE) Si certains mettent en garde contre un éventuel "sous-investissement" dans les capacités de production, d'autres affirment que les niveaux d'investissement actuels sont suffisants pour répondre à la demande prévue à moyen terme. Cela soulève des questions quant à l'équilibre à trouver entre l'investissement dans l'industrie des combustibles fossiles et la transition vers les sources d'énergie renouvelables. Bien que l'intérêt pour l'hydrogène à faible teneur en carbone soit évident, sa viabilité financière par rapport au pétrole et au gaz reste un obstacle au remplacement à grande échelle.

Stratégies et initiatives pour les pays du Golfe et du Moyen-Orient.

Les pays du Golfe et du Moyen-Orient, en particulier ceux de l'Union européenne, sont les plus touchés par la crise. Conseil de coopération du Golfe (CCG)Les États membres de l'UE ont recours à un ensemble varié de stratégies et d'initiatives pour réaliser des progrès significatifs en matière de décarbonisation. Ces mesures comprennent le déploiement de l'énergie renouvelable et nucléaire, l'adoption du dessalement par osmose inverse, la mise en œuvre de mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre. les technologies de captage et de stockage du carbone (CSC)l'intégration de l'hydrogène dans l'industrie et la promotion des transports publics et des véhicules électriques.

En outre, ils utilisent des instruments tels que Contrats carbone pour la différence (CCFD) pour encourager le CSC et la production d'hydrogène à faible teneur en carbone. Les plans prévoient également la bioséquestration, le captage direct du dioxyde de carbone dans l'air, le développement du CSC et la production d'hydrogène à faible teneur en carbone. de carburants aéronautiques durables (SAF)et la mise en place de couloirs de navigation écologiques. Les principales compagnies pétrolières, dont ADNOCLes compagnies pétrolières et gazières de la région fixent des objectifs ambitieux en matière d'émissions nettes nulles et de réduction des émissions. La région progresse à grands pas dans le domaine des avancées technologiques afin d'améliorer l'empreinte carbone de la production de pétrole et de gaz.

En outre, Des pays comme l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Oman se positionnent en tant que leaders dans la production d'hydrogène à faible teneur en carbone, visant à la fois l'exportation et l'utilisation domestique dans des industries telles que l'acier. Ces pays recherchent activement des partenariats stratégiques et s'engagent dans des forums et des initiatives internationaux pour stimuler les investissements et promouvoir la décarbonisation. En outre, des entités telles que Masdar, Puissance de l'AMEAet Acwa Power investissent dans des projets liés aux énergies renouvelables et à l'hydrogène, non seulement dans la région, mais aussi à l'échelle mondiale.

COP28 peut contribuer de manière significative à favoriser un avenir plus résilient et durable pour les pays du Golfe et du Moyen-Orient. La conférence constitue une plate-forme cruciale pour ces nations, en particulier celles de l'Union européenne. Conseil de coopération du Golfe (CCG)Ils peuvent ainsi présenter leurs stratégies et initiatives novatrices en matière de décarbonisation. Grâce à la COP28, ils peuvent nouer des partenariats stratégiques, obtenir une reconnaissance internationale, accéder au financement climatique et s'inspirer des meilleures pratiques mondiales.

En outre, la conférence offre l'occasion de relever des défis régionaux spécifiques, d'influencer les accords mondiaux, de renforcer la diplomatie climatique et de démontrer les avancées technologiques dans des domaines tels que les énergies renouvelables et le piégeage du carbone. En outre, la COP28 encourage le développement de carburants d'aviation durables et de couloirs de navigation verts, s'alignant ainsi sur les efforts de réduction des émissions dans le secteur des transports.

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