La sensibilisation à l'environnement est de plus en plus importante, mais elle se concentre sur le changement climatique et la pollution de l'air. Le concept d'empreinte carbone représente une notion bien connue au niveau international, qui peut être calculée par les particuliers et les entreprises. En revanche, l'empreinte hydrique est un concept récent, introduit en 2002 par l'UNESCO-IHE en tant qu'indicateur alternatif de l'utilisation et de la consommation d'eau. Il existe plusieurs enquêtes et de nombreuses études sur différents scénarios d'empreinte hydrique, mais il n'y a pas de norme internationale avec une méthodologie entièrement reconnue.
En mai dernier, un sommet sur les rapports relatifs à l'empreinte hydrique s'est tenu à Bruxelles dans le but d'étudier le rôle des entreprises par rapport à celui des gouvernements, des ONG et des consommateurs, et de tracer la voie vers des normes mondiales communes. Le directeur général du CSE, M. Nikos Avlonas, a participé à ce sommet en tant qu'orateur sur le sujet : "Comprendre l'importance de l'eau dans un contexte plus large", alors que le CSE était une organisation de soutien au sommet. Les questions abordées lors de sa présentation comprenaient la pratique de l'empreinte hydrique, le reporting RSE et l'empreinte hydrique - exemples clés. Des organisations telles que Henkel, Anglo American, Diageo, Coca-Cola, Evian, Danone et Unilever ont participé au sommet et ont présenté leur expérience en matière d'empreinte et de gestion de l'eau.
Le CSE fournit des services avancés en matière de stratégie d'empreinte carbone et d'évaluation du cycle de vie du carbone des produits et s'efforce d'explorer le potentiel du concept et des lignes directrices en matière d'empreinte hydrique.