Le développement durable des entreprises est passé du statut d'activité périphérique à celui de moteur essentiel de la résilience des entreprises, de leur compétitivité et de la confiance des parties prenantes. Une enquête récente menée par le Conference Board et ESGAUGE a recueilli les points de vue de 70 entreprises américaines et multinationales, mettant en lumière la manière dont les équipes chargées du développement durable sont structurées, la façon dont elles collaborent avec d'autres fonctions de l'entreprise et les meilleures pratiques qui se font jour.
L'importance de la structure
La manière dont les entreprises conçoivent et positionnent leurs équipes chargées du développement durable a un impact direct sur l'intégration des initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans le processus décisionnel de l'entreprise. Selon l'étude, la plupart des organisations adoptent une approche de développement durable. modèle hybride - une équipe centrale légère définit la stratégie et la gouvernance, tandis que des agents de liaison répartis intègrent le développement durable dans les activités quotidiennes.
Cette approche permet cohérence tout en garantissant responsabilité au niveau de l'unité opérationnelle. Il reflète également des limitations des ressourcesDans plus de 60% des entreprises interrogées, l'équipe centrale chargée du développement durable ne compte qu'un à cinq employés à temps plein. En répartissant les responsabilités entre les différentes fonctions, les entreprises maximisent leur impact avec des budgets limités.
Les modèles les moins courants sont les structures centralisées (environ 19%) et les équipes entièrement distribuées (9%). Notamment, aucune entreprise interrogée n'a fait état d'une approche totalement décentralisée, ce qui souligne l'importance d'une gouvernance coordonnée dans le contexte actuel de la réglementation et des parties prenantes.
Anticiper les ajustements structurels
La moitié des entreprises interrogées prévoient d'adapter leurs structures de développement durable au cours des deux prochaines années. Si seulement 16% prévoient une restructuration majeure, 34% anticipent des améliorations plus modestes visant à :
- Renforcer les fonctions transversales collaboration
- Intégration GSE dans les domaines de la finance, du risque et de la stratégie
- Redistribution des rôles en matière de développement durable dans les unités opérationnelles
- Améliorer l'intégration dans les opérations de base
Les forces motrices qui sous-tendent ces ajustements sont claires : les entreprises veulent aligner l'ESG sur leur stratégie à long terme, renforcer leur résilience et se conformer à des réglementations en constante évolution, telles que la directive européenne sur la protection de l'environnement et les droits de l'homme. Directive sur l'établissement de rapports sur le développement durable des entreprises (CSRD) et de nouvelles règles en matière de divulgation d'informations sur le climat dans l'UE. Californie.
Une intégration plus poussée entre les fonctions
L'étude montre que si le développement durable est modérément intégré dans de nombreux domaines, tels que juridiqueL'intégration des achats à l'échelle de l'entreprise reste rare. Au cours des deux prochaines années, les dirigeants s'attendent à un renforcement de l'alignement avec :
- Finances: Pression des investisseurs et divulgation de la réglementation exigences font de la finance un partenaire essentiel. Les indicateurs ESG doivent de plus en plus être de qualité "investisseur".
- Marchés publics: La transparence de la chaîne d'approvisionnement et la réduction des émissions de type 3 ne sont plus négociables. Les contrats avec les fournisseurs évoluent pour inclure des critères de durabilité.
- Gestion des risques: Les risques ESG tels que le climat, la perte de biodiversité et l'instabilité sociale sont ajoutés aux registres des risques des entreprises.
- Opérations: L'efficacité, la décarbonisation et la réduction des déchets restent des leviers essentiels pour obtenir des résultats mesurables.
- Innovation et R&D: Peu d'entreprises relient actuellement leurs projets d'innovation à des objectifs de développement durable, ce qui constitue une occasion manquée de se différencier de la concurrence.
Gouvernance et responsabilité
L'une des conclusions les plus importantes de l'enquête est l'efficacité de l'action de la Commission européenne. des comités directeurs transversaux sur le développement durable. Ces comités, auxquels participent souvent des responsables des opérations, des finances et de la conformité, assurent une gouvernance et une responsabilité formelles.
En outre, le fait de lier les objectifs ESG aux objectifs financiers et aux objectifs de développement durable permet d'améliorer la qualité de vie des citoyens. les indicateurs clés de performance (KPI) opérationnels garantit que la durabilité n'est pas traitée comme un projet secondaire, mais comme un impératif commercial. Les entreprises qui intègrent le développement durable dans les évaluations des performances et les mesures d'incitation tendent à enregistrer des progrès plus importants, bien qu'une conception minutieuse soit essentielle pour éviter les problèmes d'écoblanchiment.
Combler les lacunes en matière de talents
Même si des progrès ont été réalisés en matière de structure et d'intégration, les talents restent un défi. Les répondants à l'enquête ont identifié trois lacunes critiques en matière de capacités :
- Modélisation financière - faire de la analyse de rentabilité pour des investissements durables
- Gestion du changement - intégrer l'ESG dans la culture organisationnelle
- Analyse des données - mesurer les progrès et en rendre compte de manière crédible
En raison des contraintes budgétaires, seules 60% des entreprises prévoient d'étoffer leurs équipes chargées du développement durable au cours des deux prochaines années. Au lieu de cela, nombre d'entre elles donnent la priorité au développement durable. requalification les employés actuels, en tirant parti des programmes de formation et en établissant des partenariats pour combler les lacunes en matière d'expertise.
Possibilités de certification professionnelle
Au CST, nous constatons une demande croissante de professionnels du développement durable capables de faire le lien entre les connaissances techniques en matière d'ESG et la perspicacité financière et stratégique. Les programmes de formation et de certification sont essentiels pour combler ces lacunes et préparer les dirigeants à répondre aux attentes croissantes.
L'évolution des équipes de développement durable reflète un changement plus large : La GSE n'est plus seulement une question de conformité ou de réputation - il s'agit de création de valeur à long terme pour les entreprises. Les entreprises qui harmonisent la gouvernance, les talents et l'intégration interfonctionnelle seront mieux placées pour faire face à la complexité de la réglementation, répondre aux demandes des investisseurs et saisir les opportunités de l'économie durable.
Comme l'indique clairement l'étude du Conference Board, la prochaine phase du développement durable des entreprises sera la suivante dépendent de l'intégration de l'ESG au cœur de la stratégie d'entreprise. Pour les organisations, le défi n'est plus de savoir s'il faut agir, mais comment agir avec rapidité, crédibilité et impact.
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